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samedi 31 décembre 2005

Silences, blogues et turlupettes

Je crie
pour ne pas être entendu

Je tressaille
d'allégresse
Et Joyeux Noël vieux frères

Je trépigne
d'impatience
Et Bonne Année grands-mères

Je blogue
à tout vent
La grande roussse
même s'est tue
Seule badine
Nadine du non-lieu
Dits, édits et diktats


Je piaille
Le coeur sur la paille

Le silence m'effraie
Je vous parle
parle et vous parle

Seul me vient l'écho
Morose
De mes silences
Tus

On tourne
Terre ronde
On tourne en silence
Et je crie pour ne pas être entendu
Parmi les silences lus

mardi 27 décembre 2005

Souvenirs

Comme un tiroir entrouvert
Désordre familier
Traces

Clac

Le dernier solstice

La version originale de ce texte a été écrite pour Coïtus Impromptus

Ne dites pas ma belle
Que le soleil s'est arrêté
Un soir de décembre
La neige était belle
Noire

Ne dites surtout pas ma belle
Que nos jours sont comptés
Qu'il n'y a qu'un hiver
Le dernier
La dernière étreinte
Le dernier solstice

Ne dites rien ma belle
Surtout pas
Que nos jours sont comptés
Que la dernière nuit
C'était la nuit dernière
Neige noire

lundi 19 décembre 2005

Les orignaux du soir

Quel émoi
Quelle brûlure
On sonne à la porte

Les outardes passent droit
Ne font plus halte
À Saint-Barthélemy
Foncent sur Kuujjuaq

En lieu j'entends la plainte lascive
Des femmes de slush
Rires éteints
Redoux des lendemains de bordée
Ni chaud ni froid

Méchante belle tempête
Des cristaux
De feu
Pincent
Tout doux

Vous avez bonne mine
Ce matin ma vieille
L'oeil espiègle

On sonne à la porte
Où sont les orignaux du parc Lafontaine
Où sont les mousses les lichens

Des chenilles déneigent la glace de l'étang
Des patineurs derrière

La sonnerie de la porte
S'est tue
S'est tue
À la nue
Accablante

dimanche 11 décembre 2005

Dimanche

Un ciel
voilé
À demi

La neige
bleue
Dans les champs

C'est dimanche
Décembre en gris
Fadeurs d'hiver

vendredi 2 décembre 2005

Nuit d'hiver

L'aurore tarde à venir
J'entends un éclat blanc
Sec
Des grincements
Assourdis

La neige sèche dans les champs
Se déchire
Tonne

La chair des bouleaux
Là-bas derrière la maison
Se tord comme une souffrance

Il n'y a bête qui vive
À cette heure encore
Et pourtant c'est le matin

Des fumées montent dans le ciel
Des prières pour qu'enfin vienne l'aurore
D'une gaze rose
Panser la morne nuit d'éternel hiver

lundi 28 novembre 2005

Où sont...

Où sont les fruits, les fleurs et les feuilles
Où sont les poètes et les joueurs de luth

Il pleut froid sur Montréal
Le verglas couvre tout
Brillance fugace
Éphémère linceul
Tout s'arrête un seul jour

Ploient les branches
Sans fruits, fleurs ni feuilles
Meurent les poètes
Sans un cri, ni pleurs

Personne pour célébrer le deuil
Le deuil

Des vieillards encore jeunes
L'âme déjà pétrifiée
Pissent sur les incandescentes
Naissances

Plus rien ne vaut
Ils pleurent de n'avoir que des souvenirs
Froids

Bandes de vieux crisses de chiâleux
Vieilles slush sans corps et sans coeurs
Des lendemains de verglas
Regardez comme la neige est belle qui vient
Qui vient

dimanche 20 novembre 2005

Conjugaisons

C'est à l'assertif présent
Que je suis
Je crois tu crois nous croyons
Pour être

C'est au dubitatif de tous les temps
Que je vis
Je chante je ris je pleure je crie
Pour vivre

C'est à l'imparfait du disjonctif
Que j'aime
Pour ne pas mourir
Tout à fait

Votre cul tel un iris d'eau
Se balance au dessus du temps
Et mourir se conjugue
Souverain
Au présent du poétif

Le dernier métro

Je ne prendrai pas le métro
Je n'ai pas de correspondance
J'ai oublié
Ni mes lettres de créances

D'où je viens il n'y a pas de gens heureux
J'ai oublié
Où je vais je ne sais la couleur des feux
Ou est-ce le ciel qui se mire dans mes yeux
Rouge

Est-ce que jeudi matin te convient, vieux frère?
Si tu savais tout ce qu'il nous reste à faire
Depuis hier
Jusqu'à demain

Surtout ne rien dire
Ne pas croire pour ne pas pleurer
Rire

Le métro partira sans moi
Je marcherai droit
Jusque là
Si je frisonne
C'est qu'il y fait froid

Surtout ne croire personne
Ni dieu ni Diable
Bien au delà
Charivari et grand aria
Nous partirons ensemble pour Ouarzazata

Vous avez marché jusqu'ici! me direz-vous
Avez-vous vos lettres de créances? me demanderez vous

samedi 19 novembre 2005

Si nous n'étions que...

Des coccinelles
bleues
Des salades
vertes
Des macaques
casaques

À la dérive
au large de Causapscal

Codicilles
au désordre du monde
Souvenirs
anachroniques du futur antérieur
Vire-capots
de la survenance

Banc de krill
à l'ouest de l'Antarctique

Festin de la grande baleine

L'église Saint-Stanislas

Trois chaises à la main
Il sortait du grand bazar
Maladroit

N'apportez pas vos chaises en paradis
Lui avait dit la vieille femme
Les places sont réservées

Chacun son bac vert
Avait répondu l'autre
L'homme aux cheveux bleus

Qu'ils reposent en paix
Avait marmonné le curé
Désoeuvré

La table aussi
Était bancale

L'odeur des mots

Je suis un pèlerin
de l'imaginaire
Un itinérant
de la lettre morte

Je me recueille
dans les livres d'images
Je me cueille
comme feuille morte

Je marche
sur le flanc d'un volcan
Je ne veux pas naître

Je randonne
Je m'abandonne
Je déraisonne

Je me cramponne
Aux glaces noires du silence

Je me tais
Et vous dit la grâce
de l'espace blanc

Du blanc béat
B-A ba
Thuriféraire de l'abécédaire

Je suis un recycleur
Un farfouilleur

Les mots sont des bacs verts
Pêle-mêle de pense-bêtes
Je suis un bricoleur
un recycleur

Un mot ou l'autre
De temps à autre
S'enflamme
et se consume

Brûle le sens
Comme brûle l'encens
Autour des catafalques
Où reposent les proses frigides

vendredi 18 novembre 2005

Vous êtes en retard

Vous êtes en retard
Couleur somptueuse de la beauté
Je ne vous attendais plus

Êtes-vous seule
Et vos soeurs qui vous accompagnaient
Ont-elles péri dans les affres noires

Restez je vous en prie
Ne partez pas si tôt
L'hiver est si près

Et vous effluves somptuaires de l'ambre gris
Que ne ravivez l'extase et l'enchantement
Je souffre depuis hier ou ne sais quand
Tant le temps est sombre et lent

Lumière blanche

Il y eut un été
Il y eut un automne
Ce matin
L'hiver

D'un coup sec

Froid qui me pince l'âme
Je marche doute au corps

Il n'y a pas de neige
Pas encore

Mais la lumière
La lumière
Toute blanche

jeudi 17 novembre 2005

Aujourd'hui

Depuis l'aube
C'est la chicane
Le soleil et les nuages

Le vent
Tantôt va trancher

mercredi 16 novembre 2005

L'inspiration vient en marchant

Tu me zigonnes les neurones
Tu me phagocytes les astrocytes

Puis ça fait tilt
Pas de partie gratuite

Le vent se lève
Fort
La pluie tombe
Dru

Je me réfugie
Chez Papi
Repas légers
Un expresso bien tassé

On s'est trompé
On va changer d'côté

C'est pas pour aujourd'hui

mardi 15 novembre 2005

Vos gueules, les mères de notaires

Vos gueules, les mères!
Les bonnes mères
Les mères parfaites
Les mères de notaires
Laissez-moi vivre
Laissez-moi dire
Faites-moi rire

Vous m'avez dit qui j'étais
Vous m'avez appris mon rang et mon sang
Je suis qui vous avez dit
Ma mère

Vous leur avez dit le bien et le mal
Inculqué des vérités bien faites
Ils pensent droit, ils pensent court
Mes petits qui n'en sont plus

Vous nommez leurs émois
Leurs joies leurs peines et leurs colères
Vous inventez leur âme
À vos petits si petits

Vous êtes nos mères
Responsables et mesurées
Parfaites
Nous sommes vos enfants
Fugueurs aux fougues fugaces
Gentils
Obéissants

Vos gueules, les mères
Fausses domestiques
Qui domestiquez l'enfant fauve
Au nom du père
Et du père

Lui au moins on peut le tuer
C'est répertorié
Pas vous les parfaites
Les imperfectibles
Les pas tuables

Je vous veux irresponsables
Houleuses
Et turbulentes
Berçantes tolérantes
Berceuses heureuses

Je vous rêve sans mission
Ne sachant pas qui je suis
Ne me disant pas ce que je pense
N'inventant pas mon âme

Cessez d'être mères

Laissez-nous la vie
Puisque vous la donnez
Je vous aime irréfléchies et maladroites
Et vos petits malappris mal dégrossis

Bien malgré vous ma mère
Je suis parvenu à ne pas être notaire
Quoique votre fils ma soeur soit administrateur
J'espère pour lui qu'il sache lire encore
Et vous ma fille je rêve pour votre fils
Des troubles de l'âme qui le feront naître

Jamais je ne pisserai sur vos tombes
Mères parfaites
Puisque vous êtes immortelles

vendredi 4 novembre 2005

Les derniers humains

Entre le Café Byblos et les Derniers humains
J'erre espace blanc je te cherche

J'ai longtemps fréquenté le Porté disparu
Pour les yeux d'Hélène
Le soleil du matin
Toutes lumières irradiantes

Portes closes
Paupières fermées

J'erre espace blanc je te cherche
Entre le Café Byblos et les Derniers humains

Ici Emela la patronne la mère
Règne
Lumière crue vive froide
Mère de toutes les certitudes

Là le jugement dernier n'aura pas lieu
Le patron patibulaire prononce un non-dieu
Feu catatonique
Restes humains non-identifiés

Les mustangs ne courrent plus
Sur l'écran du Château
La marquise précise
Dieu est pardon
Célébration à 10 heures

J'erre espace blanc je te cherche
Il y a si peu de la coupe aux lèvres
Entre le Café Byblos et les Derniers humains

lundi 31 octobre 2005

Je suis un peuple métèque

Je suis un peuple sans feu ni lieu
Un peuple métèque
Je suis de braises et de cendres
De glace et de lacs

Frette et blanc
Noir et grand

Mornes éclats de nos aïeux
Débats sans foi ni dieux

Nous sommes des chasseurs sédentaires
Des agriculteurs nomades
Des guerriers sans peurs
Pacifistes sans réserves

Je suis de Poitiers en Poitou
Toujours m'a raconté ma mère
Je suis de Normandie
Dit mon père en écho

Tous les deux sont morts à Belfast
Affamés, trucidés, suicidés
Tous les deux venaient de Londres
Avaient fait fortune à Édimbourg

Ils étaient commerçants et mendiants
J'étais orphelin de rang

Qui donc récoltait le maïs
Naviguait dans l'écorce?
Qui donc a couru les bois,
Négocié la fourrure?
Cultivé la terre,
Imaginé les villes?

Et coupé le bois, et vendu le bois?
Et construit les bateaux
Et vendu les bateaux?
Et fait la guerre
Et parcouru les mers?

Quelconques conquérants conquis
Dont l'ailleurs est ici
Les hivernants sont repartis
De corps ou d'esprit
Les autres habitent toujours ici
De coeur et d'esprit
Bandes d'habitants

Conquérants conquis et cocus font bon ménage
Dans ce pays qui n'existe pas
Ce pays sans patrie
Ce pays castré
Par ses mères patries

Cessez vos rêves insensés
Vous serez pendus au Pied-du-Courant
Irresponsables ingouvernables

Établis le long des voies d'eau
Habitants des villes, habitants des champs
Creuseurs de "ch'nails" et de canaux
Poseurs de tails* et de rails
Jarrets noirs et autres colons,
Des rongeux de balustre en colère,
Des Bloques, des Chintock et des Pollock
Pas encore de Kmers ni de Viets
Des suceux de nanane
Mais pas encore de mangeux de pain naan
La Barbade est loin sur les pintes de mélasse
La Grenade n'est surtout pas un fruit
Et pas encore une île
Les Syriens sont des juifs qui fréquentent la messe
Et communient sous les espèces

Sam et ses Steinberg ne sont pas un groupe rock
Et je ne rêve pas encore de tartinade Mouhara chez Adonis
Une patate sauce au Ritz,
Chez Cassar, le père, me comble d'aise

Existe-t-il ce vaillant Morini
Du régiment de Carignan?
Jean-Talon avant d'être marché
Fut-il vraiment intendant?
On dit que Deschamps était un humoriste
Et que Michel Mpambara fait salle comble
À Chicoutimi

Je roule à vélo sur le Lakeshore
Avec Abramson le bourru et Notkin l'obséquieux
Neale la rigolote et Deslauriers le polyglotte
Un peloton du dimanche sans histoire.
Vous dites, mon cher Venster?

La planète est une peau de chagrin
Ratatinée, de boue séchée,
L'or noir fume et m'enfume
L'ours polaire se noie sous les tropiques
Le fleuve est un chenal à creuser
Les journaux sont des galettes à la menace
Quand les hommes vivront d'amour

Quand les hommes vivront d'amour
C'est plein de misères plein de misère
Nous ne sommes pas morts mon frère
Nous ne sommes pas forts mon frère

Romain, cyrillique et grec, les alphabets,
Ni romain, ni cyrillique, ni grec l'alphabet
On écrit de droite à gauche
De bas en haut et inversement
Vous êtes de l'Inde ou du Pakistan
De l'Argentine ou du Salvador
Philippin! vous m'en direz tant
Les prix sont bons chez Sakaris
On se bouscule à l'Olivier
Pour la viande Halal de Monsieur Rekik
Célestine servira ce soir son poulet créole

Je suis un peuple métèque
Rien qu'un peuple d'habitants

Nous sommes vivants mon frère
Et il nous plaît de vivre ensemble
À la métèque à la Manic

Tamdidelam, tamdidelou
Tamdidelam, didelou

La coque rouillée du Majestic
Fend l'eau du chenal
Le fleuve est à refaire

Je suis un peuple d'habitants
Sans droit de cité
Je suis un peuple de métèques
Sans feu ni lieu

Une terre à inventer
Une terre à partager
D'ousse que ch'ue
D'ousse que t'é
Ousse qu'on é

Tamdidelam, tamdidelou
Tamdidelam, didelou

_________________________
* tails : dormants de chemin de fer

dimanche 30 octobre 2005

Déjà l'hiver

Je ne crois plus que la terre est ronde
Mais dites-moi au moins qu'il ne neige pas à Lisbonne

Je n'irai pas à Carcassonne, avec vous,
Ni ne verrai Agrigente, dame,
Tant l'éclat de vos yeux
A d'ores la couleur douce du repos

Cessez de vous tourmenter
Ni de pleurer, ma belle

Dormez, dormez, belle Corrine
L'hiver est si vite arrivé
Puisque déjà fleurit le dernier printemps

lundi 17 octobre 2005

1965

Ayant réalisé le procédé inverse de l'endosmose abusive de l'assertorique dans l'apodictique, le comédien s'asseoit dans la salle et se donne un spectacle;

Et c'est un monde à mourir de rire, un opéra sur un air de twist où le barbier de Séville, un nommé Garofi, devient cycliste funambule et lave les dents de l'hippopotame avec une brosse à plancher.

Le bal des voleurs de réverbères et des allumeurs de banques... Et le charmeur de serpents qui meurt dans son char, une grappe de chats à la main... C'est la vraie foire aux encres.

C'est fatal.

Plus haut que la cime des feux
Croissent les arbres morts
Coulent les eaux stagnantes !
Créons la nouvelle oasis
Élevons cette autre Manic
Forgée dans la courbe lumineuse.

dimanche 2 octobre 2005

Dimanche d'automne

C'est octobre
Le soleil paresse bas dans le ciel
Un velours à ne pas se presser

Les chalands sourient
Ont tout leur temps
Madame l'Archevêque aussi

Le boulanger n'a déjà plus de pain
Il n'est pas deux heures
C'est dimanche

Tout s'étiole
Deo gratias

mardi 27 septembre 2005

Légumes mélangés et autres florilèges

Alphonse Allais, poète en os troubles
La vie est un remake des chants du mal d'Aurore
Soleil frais d'automne botulique

lundi 26 septembre 2005

Café Byblos

Au commencement était le verbe
Que n’ai-je compris plus tôt

Les mots sont des cristaux
Les livres des glaciers
Les biblios des biblios
Madame Pouf règne sur le Café Byblos

Faire fondre la neige des mots
La glace des dicos
Découvrir le feu, le fou,
Le cri furieux du fou du feu

Votre tentative de connexion a échoué

À l’ombre des clichés
La cathédrale des mots
Expressions, associations,
Assonances, assommances
Affichage Insertion Format Outils Fenêtre

Aide disponible sous F1

Sous le soleil des faux
À l’ombre des mots
Il n’y a plus de Kilimandjaro
Le Manitoba ne répond plus
Le Mont-Gomery accouche d’une souris

Ne pas oublier de sauvegarder
Sauvegarder sans partage

Contrairement aux Tibias de la vallée de la Logan
Je n’ai jamais cru que les oiseaux avaient un sixième sens
Madame Pouf un cabinet d'essences

Au commencement était le verbe
Il y eut un soir, il y eut un matin
Et vint le correcteur grammatical

Rien du tout

Rien qu’un peu de ciel bleu
Un souffle chaud
Un peu de rien
Un point c'est tout

Quand le pwet poétise

Cantouque de vos quinze ans

Je me rêvais forêt
J'étais un chêne
J'avais seize ans

Je te voyais lac
Tu en avais quinze
Et des yeux, des yeux à fendre l'âme

À l'ombre des grands saules
Les eaux vives étaient frayères
À travers les champs comme un ruisseau
Le ciel comme le temps coulait doucement


C'était au temps des commencements
Avant le grand feu
Avant le grand dérangement
Avant d'avoir tant de fois vingt ans

Forêts rasées
Lacs envasés
Ruisseaux asséchés
Frayères gelées

Pénélope n'attend personne
Ulysse ne va nulle part
On ne monte plus aux chantiers


Et pourtant c'est un bien bel été
Que cet été, que cet été
J'entends la cigale chanter

Et dans vos yeux, vos yeux ma belle
Sous la patine du temps
L'éclat de vos quinze ans

dimanche 25 septembre 2005

Pour en finir

[ _ _ _ ]

Dimanche

S'il pleut c'est ailleurs.
Ici que des flâneurs.
C'est dimanche.

Pluie

Il pleut du gris frais. Il n'y a personne chez le marchand de glace.

Verbosité

Cette touche de fonction modifie le niveau de verbosité de l'auteur. Chaque niveau de verbosité agit d'une façon différente pendant l'écriture. Les différentes options de verbosité sont : Normale, Haute et Basse. Quant au lecteur...

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