L'aurore tarde à venir
J'entends un éclat blanc
Sec
Des grincements
Assourdis
La neige sèche dans les champs
Se déchire
Tonne
La chair des bouleaux
Là-bas derrière la maison
Se tord comme une souffrance
Il n'y a bête qui vive
À cette heure encore
Et pourtant c'est le matin
Des fumées montent dans le ciel
Des prières pour qu'enfin vienne l'aurore
D'une gaze rose
Panser la morne nuit d'éternel hiver