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lundi 15 mars 2010

La dernière voltige

Ce ciel étale dont la courbure parfaite s'alanguit

Cette claire caresse des nues qui se travestit en volutes sombres


Graves tourbillons des ombres qui montent

Lourde occlusion du ciel qui s'affaisse


S'avancent les trombes

Éclatent les foudres


Qu'enfin dans une bruine inaccessible

Se dissolve le feu en un arc éphémère


Nous mourrons de nos naissances

Comme s'allument les eaux


A las cinco de la tarde de nos jeux icariens




Une première version de ce texte a été écrite pour les "Impromptus littéraires", un atelier virtuel où l'on écrit "sous la contrainte". Cette semaine on y proposait "le feu en 200 mots (environ)".

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