Ce ciel étale dont la courbure parfaite s'alanguit
Cette claire caresse des nues qui se travestit en volutes sombres
Graves tourbillons des ombres qui montent
Lourde occlusion du ciel qui s'affaisse
S'avancent les trombes
Éclatent les foudres
Qu'enfin dans une bruine inaccessible
Se dissolve le feu en un arc éphémère
Nous mourrons de nos naissances
Comme s'allument les eaux
A las cinco de la tarde de nos jeux icariens
Une première version de ce texte a été écrite pour les "Impromptus littéraires", un atelier virtuel où l'on écrit "sous la contrainte". Cette semaine on y proposait "le feu en 200 mots (environ)".